mercredi 26 mars 2008

Extrait de Noce de Cuir, pour donner l'eau à la bouche!

La lumière du soleil traverse les vitres du salon et va se fracasser sur les lattes du plancher, séparant Ève et Hugo d’une mare de soleil. Une plante grasse entrave la coulée de la lumière sur le coin gauche de la fenêtre. Sur le sol, ça ressemble à un petit écureuil curieux. Ève a une soudaine envie de pâtes fraîches, de citron, de proscuitto, d’asperges et de melon d’eau. C’est finalement une invasion de la cuisine, au son des casseroles entrechoquées. Un riesling est débouché et l’odeur du vin blanc envahie la pièce. Un tchin-tchin bruyant se fait entendre au milieu du rire en grelot d’Ève, alors que la table est mise pour deux.

Montée de lait

Ce matin, je me suis une fois de plus réveillée à 5h 30, alors que mon cadran sonne normalement à 6h. C'est une conspiration. En plus que finalement, mon cours était 1h 45 plus tard, hein. Alors, j'aurais pu me lever à 7h 30. Désespoir!
Normalement, je change d'appartement en juillet, juin, je sais pas. Ben voilà. Ça me tanne. J'ai hate d'être partie. En même temps, je ne veux pas trop. C'est comme un saut de l'enfance (où je me faisais chouchouter comme un bébé làlà trop gaté) dans l'age adulte. Je m'en vais pourtant sur mes 20 ans, ça s'en vient gênant.
Mais voilà aussi que je suis également en fin de DEC. J'en ai marre du cegep. Ras le ponpon de tous ces cours inutiles. Ras le ponpon de la création, de l'analyse... Pour moi, analyser un texte EN PROFONDEUR, jusqu'à vouloir savoir que pensait l'auteur au moment de l'écriture, c'est comme de la disséquation de patte de mouche. Un travail un peu trop précis et délicat pour moi. En même temps, je fantasme sur le jour où je vais ENFIN avoir de vrais théories à apprendre, pas de la boule shit de nuage vaseux, d'évaporation mystique, de flouage aux contours imprécis... J'en ai marre d'auteurs philosophiques à la noix, au style flamboyant, incroyable, minimalistique. Au bout de deux ans de cégep en création littéraire, je suis venue à ne plus écrire par moi-même (sauf sur ce blog, mais bon, hein!), à avoir un certain dégout du livre (marre, marre d'analyser!) et à dire constemment : oh non, j'peux pas le lire tout de suite, j'en ai 23 mille autre à lire pour l'école... Bref, je suis dûe pour de grooooosse vacances. Été! Été! viens! j'ai besoin de toi!

mercredi 19 mars 2008

Angele Dubeau & la Pietà - Les Beautés du Diables



J'ai toujours adoré cette pièce de je-ne-sais-plus-trop-quel-compositeur. un vrai délice pour les oreilles, selon moi.

Oh boy.

Et voilà, nous sommes maintenant officiellement un ménage à trois pour, théoriquement, les trois prochains mois. Reste à savoir si je saurai endurer tout ça sans "péter au frette" avant.
Je ne suis pas reconnue pour ma patience, en fin de session, loin de là...

mardi 18 mars 2008

Moment fort de ma journée

Bouffer du Nutella* fait maison (j'ai presque finit le *petit* pot, à l'heure qu'il est) et essayer de peut-être se forcer à se botter cul pour possiblement commencer au minimum UN devoir.

Avec un peu de chance, un miracle peut arriver. ... Ben quoi, vous ne me croyez pas?

* non, essayez pas, je ne sais pas du tout d'où provient ce petit rond de mou installé sur mon ventre depuis Noël...

jeudi 13 mars 2008

Joie de l'insomnie -Bonheur! Bonheur!

Que fais-je, que fais-je... je ne sais pas. Encore une fois, j'ai l'impression de m'enfoncer dans le marasme visqueux de mon ennui et de mon manque de sommeil. Parfois, je me dis que je serais mieux, transformée en grenouille. Je sautille, je bouffe des insectes, je me fait griller le dos au soleil, et par extension, chauffer le sang. Je ne pourrais plus m'appliquer l'expression "avoir le sang chaud" puisque les batraciens sont à sang froid. Ça serait génial. Oh, maman, dis maman, pourquoi tu ne m'as pas pondu au fond d'un marais?

Ceci dit, je suis acceptée en bac en linguistique à l'Université de Montréal. Génial. Et je ne peux toujours pas vous annoncer l'autre nouvelle (tsé, celle que j'avais vaguement éfleuré, y'a un bout... me semble) parce que, RIEN NE BOUGE! et voilà. Y'a pas à dire, s'il existe quelque chose que j'hais au plus pas possible, c'est bien d'avoir l'impression de stagner sur place. Je vais bientôt prendre racine!


Oh et puis. Je vous avais déjà fait part de mon manque aigüe de chlorophylle, et bien, c'est passé à l'étape numéro 2. Je ne fantasme plus sur mon amour, mais la simple allusion à un gazon fraichement coupé, au doux clapotis de la piscine, à un sex on the beach bien glacé et au ultra-mini-bikini qui l'accompagne, et voilà, je ne me peux plus. Coco d'Amour, voilà, je te l'annonce par l'entremise de ce blogue illustrement inconnu, tu viens de passer en 2ieme dans ma longue liste de fantasme. Je t'aime pareil.

Parce que je n'ai rien de mieux à faire que de vous envoyé des ti-vidéos

mercredi 12 mars 2008

The Best Site Of The Years (or of the season)

MétéoMédia!!!


Non mais, c'est quand est-ce que la température va ENFIN se décider à arrêter de descendre et soudainement comprendre qu'elle est pas loin de -20 degré trop bas? Yé sensé faire une moyenne de 2 degré dehors, pas -17!!!

Pis pus de neige, aussi, siouplait. Y'en a marre, à la fin, BATARD! L'idée du réchauffement climatique et ses bouleversements climatiques itoo n'auront jamais aussi bien pris son sens. Pis avez-vous remarqué que pour les prévisions "14 jours", yannonce TOUT PLEIN DE NEIGE!!

ARG!

Question: Quoi tu fais, là? (mon amour)

Réponse (de moi): "Je regarde le temps passer; je n'en ai pas assez pour travailler, mais j'en ai trop pour suffisamment m'ennuyer.


Edit: Sur mon com-pioutère, je travaille avec Mozilla. Et quand je fais des textes (généralement poche) pour un quelconque travail de cégep, je l'écris au préalable sur Microsoft Office, avec toute la mise en page nécessaire pour le rendu (et les fautes qui restent). Ensuite, quand vient le temps de partager le petit bout de niaserie botchée que j'ai écrit au reste du monde, je fais simplement "copier-collé" de mon texte Office à mon blog, avec Mozilla. Mais voilà-ti pas que lorsque je vais voir le rendu de mon blog sur Explorer, largement correct sur Mozilla, il est (avec Explorer) tout simplement à chier. Y'a comme des codes html qui ne veulent pas bien appliquer ou je ne sais pas trop quoi. En plus que la mise en page est toute massacrée...

Moral de l'histoire? Explorer c'est nul, vive Mozilla (et non, Firefox ne m'a pas payé!... même pas une cenne!)


Re-Edit: Même en travaillant d'à partir d'Explorer, ce que j'ai fait pour ce présent texte, la mise en page est à chier. Arg! on ne s'en sort jamais!!

Re-re-Edit: Regardez, là! la mise en page est super belle! Pourquoi? PARCE QUE JE L'AI RETRAVAILLÉ AVEC MOZILLA!!!

mardi 11 mars 2008

Simon's Cat



lundi 10 mars 2008

Le texte le plus poche 2008 - Médéa

Médéa n’entend plus à rire. La rumeur coure qu’elle est la plus cocufiée de l’Île de Montréal. De mauvaise langue parle d’une simple petite secrétaire perfide, une petite drôle au visage refait et aux seins gonflés aux silicones. Une petite garce au nom original de Stéphanie Borduas. Une petite intrigante sans éducation, ni manière. Son mari, ce cher John Shaw, ose se promener au bras de cette petite chatte, à peine majeure, devant leurs amis communs.

Médéa est une grecque, qui a émigrée au Canada afin de suivre son mari, John, qui était alors un petit courtier ontarien en bourse sans importance. Médéa, qui connaissait l’art du trading, par son père, qui était lui-même était un fameux trader grec. À l’aide de ses connaissances, elle avait aidé son mari à devenir un des hommes les plus important et influent du Canada. Sans elle, cet homme ne se serait jamais démarqué des autres petits traders. Elle a fait cet homme. Et par-dessus le marché, elle lui a donné deux magnifiques garçons, Eli et Mikael. À cet homme, elle a tout donné. Sa jeunesse, sa beauté, son intelligence.

Puis vient le drame. John est soupçonné de délit d’initié. Afin de fuir le scandale qui grossit, la famille Shaw se réfugie à Montréal. Et voilà le vrai drame, le sien. Une petite pouffiasse québécoise charme son mari qui tombe bêtement amoureux et ose la tromper, elle Médéa Shaw.

Elle regarde le ciel se voiler. Demain, c’est le 24 avril. Ce sera le Bal des Jonquilles. Elle sait que John s’y trouvera en compagnie de son amante. Elle ira à sa rencontre pour le confronter.

Le soir même, elle feint de ne pas apercevoir la présence de son mari qui se prépare pour l’événement. Il l’ignore également. Dans la tête de John Shaw, il n’y en a que pour Stéphanie et pour ses talents, disons… physique. Il pense au notaire, qu’il faut aller consulter, afin de préparer la lettre de divorce. À l’attitude de sa femme, il n’ignore pas qu’elle est au courant de la situation.

Une fois parti, c’est au tour de Médéa de se préparer. Rapidement, elle se coiffe, se poudre, se parfume. Malgré son nouveau statut de femme cocufiée, elle garde toujours à l’idée qu’on ne doit pas montrer à quel point on est détruit. Habillée de sa plus belle robe Balenciaga, elle va voir ses fils jouer dans la salle de jeu. La petite gardienne, fille d’un de leur proche voisin, est arrivée quelques instants plus tôt et s’amuse avec les deux enfants. Médéa caresse la tête brune de Mikael et surprise dans un élan de faiblesse, s’écroule par terre, serrant dans ses bras ses deux enfants. Ils sont tout ce qu’il lui reste, à présent.

Deux heures plus tard, Médéa arrive face à la Gare Windsor. Elle n’a pas de billet d’entrée, mais étant une des plus importantes donatrices de la Société Canadienne du Cancer, elle entre sans problème. Caché par un cercle de gens influents, elle repère rapidement son mari. Une grande blonde peroxydée s’accroche aux bras de John.
Soudainement, le directeur de la Banque du Canada, Conrad Richmond, vient à leur rencontre. Conrad est un vieil ami du couple. Médéa ne peut distinguer les paroles qu’il prononce envers son mari, mais elle peut comprendre facilement que celui-ci est scandalisé par la présence de sa maîtresse.

Celle-ci, justement, s’éloigne des deux hommes, probablement ennuyée par la dispute dont elle est la cause. Elle s’avance vers un buffet derrière Médéa. Stéphanie se place finalement proche de Médéa. Elle semble complètement ignorer qui est la femme qui se trouve à ses côtés. La cocufiée.

« Bonjour », lui dit Médéa. Stéphanie, surprise qu’on lui adresse la parole, la regarde bêtement. Médéa, se rendant compte de l’ignorance, essaie d’engager la conversation avec la jeune femme. « Je ne vous ai jamais vu ici. »

« Non, j’sais », lui répondit la maîtresse de son mari. « Chuis la nouvelle blonde de John. »

« Ah?… N’avait-il pas une femme? Une Grecque? »

« Han, oui. C’est juste qu’elle a pas encore reçu sa demande en divorce. Coudonc, Est-qu’y’a quelque chose de mangeable, ici? » Demanda Stéphanie, en prenant un petit canapé au beurre de noix. Méprisante, Médéa lui suggéra de goûter à celui qu’elle tenait dans ses mains avant de poser la question, ce que Stéphanie fit sur-le-champ.

Choquée par la vulgarité de la maîtresse et par sa stupidité, Médéa se dirigea, suffocante d’indignation, vers les toilettes afin de reprendre le dessus.

Rendue dans la salle de bain, elle se regarde dans le miroir. Elle était partie avec l’idée de confronter John et sa mijaurée, mais elle n’en a finalement pas la force. Brusquement, des cris se font entendre. Médéa sort en vitesse, se dirigeant vers les cris. Un attroupement lui cache la vue. Elle pousse quelques personnes afin de se faufiler vers la raison des cris.

À terre, Stéphanie convulse, John, paniqué, appelle les ambulances. Puis Stéphanie râle et son corps flasque devient inerte. John hurle son désespoir en prenant le corps de sa maîtresse. À terre, Médéa regarde le canapé qu’elle avait conseillé à l’amante.

John croise les yeux de Médéa. Il suit le regard de Médéa vers le canapé à terre. Il le prend, puis le sent. Il se lève d’un bond, se précipita vers sa femme, l’empoignant durement.

« C’est toi qui l’as tué! Je le sais! Stéphanie était allergique aux noix! Je suis sûr que tu le savais! » Soudain, son téléphone cellulaire sonne. « La… la maison est en feu. Fuite de gaz. Les enfants sont morts. La gardienne aussi. » Il s’effondre par terre.

Médéa pousse un hurlement, puis s’effondre à son tour. Richmond vient à son secours. John, les yeux morts, la regarde.

« C’est elle, c’est ma femme qui a tué mes enfants, la gardienne et mon amie. C’est… la Grecque. »


Basé sur le mythe de Médée, pour un travail dans le cadre du cours "Culture et Imaginaire"... un autre pastiche d'actualisation.

dimanche 9 mars 2008

batard!

CHUS TANNÉE DE LA *** DE NEIGE BATARD!!

mercredi 5 mars 2008

Extrait d'un devoir portant sur l'exposition permanente du Musée des Beaux-Arts de Montréal

La présentation des œuvres du musée des Beaux-Arts de Montréal me semble bâclé, sans aucune recherche d’esthétisme et encore moins de logique. Chaque salle contient un peu n’importe quel style, en passant du classicisme à l’École de Barbizon. On dirait qu’on a mis les toiles sur les murs au fur et à mesure qu’elles étaient acquises, sans prendre en compte qu’on aurait pu les classer dans des salles à thème (ex : impressionnisme). Si je regardes le nom des salles, je conclus qu’on a simplement voulu mettre dans chaque pièces les œuvres légués par des donateurs (ex. la salle Banque National) et la bourrer le plus possible, sans logique aucune. De plus, les œuvres sont disposées n’importe comment, comme le témoigne la toile des ours polaires, dont le nom m’échappe, situé au quatrième étage, au dessus d’une porte, visible seulement pour ceux qui s’ennuie et qui regarde le plafond en recherche de distraction. Également, l’éclairage, mal disposé, fait souvent en sorte que la lumière crée des reflets désagréables sur les vernis des toiles, rendant celle-ci difficilement visible sous certains angles. Finalement, il y a un manque d’information récurrent dans ces salles, où aucune information n’est donné sur les toiles, leurs contextes de création, ou les courants artistiques dans lesquelles celles-ci sont nées, pouvant permettre alors une meilleurs compréhension, et par extension, une meilleure appréciation des œuvres présentées. Le musée semble donc exposer ces toiles et ces sculptures dans l’unique perspective d’être vu par une population visiblement plus que cultivée, ayant déjà une connaissance des toiles et de leurs histoires respectives. Par conséquent, on ne permet pas à la population normal d’apprécier ce qui est exposé puisque le musée semble avoir été installé uniquement dans une optique élitiste, refusant au gens normal la capacité de pouvoir aller au-delà de la perspective "ah ouin, j’aime ça" ou "c’est dont bin laid!"

mardi 4 mars 2008

Petit miracle de la vie

Aujourd'hui, j'ai résisté à la tentation d'acheter une robe en soie brune Zara, de style empire, qui tombait mi-mollet. É-coeu-rante, je vous dit pas. Et ceux qui connaisse ma passion pour la soie savent que c'est un vrai miracle.
De plus, j'ai été déçue d'apprendre que l'artiste québécoise Ketto ne faisait pas d'article de bain. Dommage. Du moins, est-ce juste chez Farfelue qu'il n'y en a pas...? Moi qui avait pourtant enfin décidé des couleurs et le style de la salle de bain...
Ça ne parait pas, vite de même, mais je dois bien avoir épargner 250$, aujourd'hui!
edit: oui, oui, vous ne rêvez pas. Je suis effectivement aussi superficielle que ça.

lundi 3 mars 2008

Tite misère

Je suis présentement enfouie jusqu'aux oreilles dans un très joli et sympathique et vital projet de vie. Je m'en vais en appart avec mon amour!! (rien n'est coulé dans le béton, par contre)

Tout ça pour dire que lundi, soit aujourd'hui, nous avons, my rock et moi, fait le tour des magasins. Tous les magasins d'électroménagers et de meubles. Pis maudit que ça existe pas des sofas beaux. confortables et abordable.

samedi 1 mars 2008

Enfin le mois de mars!

Yeah! dans 21 jours, c'est le printemps! Et quand on sait que mon écran de fond est vert, que mon msn est vert, que mon windows live mail est vert et que mon image d'msn l'est aussi, c'est parce que je suis EN MANQUE de chlorophylles printanière.

PlasticStars, mossy driad girl (deviantart)

Edit:
Et si l'on voit à l'heure à laquelle j'écris ce post, on en conclus que je ne dors toujours pas.