mardi 30 janvier 2007

Boubou - la preuve

voici la preuve incontournable que boubou fait bel et bien parti de ma vie depuis six mois. On est joli, non??
* message à l'intention du boubou en question. ma soeur est au courant de ce surnom-là, hahaha!! :P

Premier jour (fallait bien que je recommence un moment donné...)

Mon premier cours était à 8h du matin. Après une nuit blanches à fixer mon plafond, je me suis levé à 5h, à 6h j’étais prête pour m’en aller et mon bus passait à 6h 53.

Arrivée au cegep, je me trompe de case et essais d’ouvrir le mauvais cadenas. Me rendant compte de mon erreur, je vais à la bonne case. Sauf que je ne me souviens pas plus du code et une multitude de combinaison vient à moi, sauf la bonne. Heureusement, j’ai marqué le code en début d’année dans mon agenda…

8h Am, devant mon cours. Ah shit! Je me trouve à être dans un troupeau d’élève pratiquement juste constitué de l’autre groupe de mon programme… Je ne connais personne. Pas grave, je me fais des amies, le cours a l’air vraiment intéressant.

Au bout d’une heure et demie à peu près, la prof qui n’a plus rien à radoter (je blague…) décide de nous laisser partir. Enfin! Ça commençait à être de plus en plus suspect mes ronflements dans le fond de la classe… (Maman, je blague!!)

Mon prochain cours est donc à 13h 30, cours de français. J’ai donc 4 belles petites heures à m’emmerder toute seule, vu que personne n’est arrivé (enfin, si, plein de gens, mais je ne les connais pas…) Je décide donc de partir à la chasse au coffre à crayon, en quête du Coffre Parfait. Bref, un échec annoncé… ;-P

J’écume les librairies des alentours sur Ste-Catherine et dans le métro (libraire le Parchemin). Après moult et moult aventures, je me rends compte que trouver un beau coffre à crayon, pas trop cher, donc en bas de 25 $, relève de l’impossible. Mais je ne désespère pas, je continue obstinément mes recherches.

Arrive devant une vitrine. Il y a des tuques et des livres. Dans ma tête, je me dis que les tuques sont là pour faire joli. Pleine d’espoir, j’ouvre une porte et me trouve devant deux autres portes. Gossant avec mon cellulaire, j’ouvre la porte de ce qui me semble être celle de la librairie et rentre.

Je lève innocemment la tête. PUTAIN!!!! Je me trouve dans un club vidéo porno!!!

Complètement traumatisée –j’aurai sûrement besoin de psychanalyse pour ça- je sors en courant et rentre par l’autre porte, celle de la librairie.

Qui se trouve, finalement, à être un magasin de tuques…

Encore sous le choc de tant d’émotion, je reviens au cegep pour mon cours de français. Je ne connais personne. Que dalle, comme dirait mon boubou. Je m’assois donc à une place qui me semble appropriée en essayant de réprimer mes bâillements (décidément, ça ne me fait pas, de me lever si tôt…) Je commence à jaser avec ma voisine de gauche dont –je m’excuse- j’ai déjà complètement oublié le nom. Soudain!! Mais oui, c’est le pétard de ma première session qui se trouve dans mon cours!!! Hihihi!! Avec son petit air intello et ses petites lunettes, il me fait complètement craquer. Mais ne le voilà-t’y pas qui me fait un grand « allô »!! Entre confrère-consœur de programme, on se soutien lorsqu’on se trouve devant l’adversité… * et **

Au bout de deux heures où le prof a réellement radoté, il nous permet enfin de nous échapper pour un monde meilleur, c'est-à-dire chez nous (ou peu importe ailleurs).

Et oui, maman, ton souper était super bon…!! (Et tes muffins aussi, miam, miam)

* je tiens à préciser que, folle de joie, je n’ai pas juste bavé de bonheur, je lui ai également rendu son coucou.
** Bien que dans ce paragraphe ça ne paraisse pas trop-trop, je suis encore en couple, malgré tout. Donc boubou, pas de raison d’être jaloux.

samedi 27 janvier 2007

La Une

Une du journal de Montréal: des Québécois acceptent d'aller à Cuba avec une valise pour 300$. Pas de la dope, des vêtements, des médicaments, des photos que les familles cubaines vivants au USA ne peuvent envoyer à leurs proches de Cuba à cause de l'embargo américain.
Une du Devoir: l'ONU prévoit que la Terre va se réchauffer de 2 à 4.5 degré celsius au cours du XXIe siècles.
Lequel est le plus lut? Le journal de Montréal.
Bientôt, ce seront les cubains qui viendront au Québec porter des valises en échanges de 300$ afin de se griller la couenne sur nos plages. Valises remplient de vêtements et d'Advil parce que les États-Unis nous auront collé un embargo puisque nous n'avons pas voulu donner notre eau gratuitement afin que les dirigeants des gros club de golfs américains arrosent leurs gazons en plein milieux du désert du Nevada.

cds à écouter: les deux cd de CocoRosie. Du pur délice pour les oreilles, miam miam!
(La maison de mon rêve -2004 et Noahs Ark -2005)

lundi 22 janvier 2007

Solitude

Il est étonnant que plus on se rapproche de la solitude, plus la seule chose à laquelle on rêve et qui occupe toutes nos pensées se trouve à être les enlacements d’un couple. Ainsi une personne amenée à être célibataire remarque systématique tous les couples des environs. Surtout ceux qui s’embrassent à langue que veux-tu.

Si la nature était bien faite, lors de la possibilité d’une rupture, tous les signes annonçant le bonheur conjugal devraient, à mon avis, disparaître. Ainsi que la personne responsable de l’éventualité de la rupture.

Et si la nature avait encore mieux fait (bref le summum paradisiaque), elle devrait éviter toute forme de rupture, à moins que ce soit pour aller immédiatement vers quelque chose de mieux. En d’autres termes, on devrait constamment vivre dans un état euphorique afin d’éviter toutes blessures d’âme.

Vous me direz, faut pas charrier. Si l’on était tous euphoriques, les plus grands poètes n’auraient rien écrit, puisqu’ils sont tous dépressifs et suicidaires. (Je généralise, bien sûr…) La vie, me renchérirez-vous, serait plate, sans attrait, sans saveur. Le drame est le sel de la vie, évidemment.

Eh bien, justement, je dis non. Je préfèrerais –et de loin- une vie manquant de sel mais où je ne serais jamais malheureuse.

Et seule.

Sauf que, je ne parle pas que pour moi. Je vous explique.

Aujourd’hui, mon cellulaire a décidé de rendre l’âme. J’ai donc été à ma compagnie téléphonique pour me le faire réparer. Ça risque de prendre entre deux et trois semaines avant qu’il ne soit remis à neuf. La guérison, c’est toujours long. Bref, puisque je ne peux vivre sans cette charmante babiole q’est mon pauvre cellulaire à présent alité, ma compagnie m’a donc prêté –par pitié, j’en suis certaine-, un autre téléphone.

Je suis une grande utilisatrice des sms. Donc, j’ai décidé d’en envoyer un. Mais.

Par hasard, je suis tombée sur une fonction de mon nouveau –et temporaire- cellulaire.

Celle de voir les récents sms.

Ceux de l’ancien utilisateur.

Un certain jeune homme sortait avec une jeune fille.

Le jeune homme lui dit, je t’aime, bizou.

Puis, il apprend que la jeune fille a sorti la veille avec un certain steph.

Il dit à la jeune fille qu’il l’apprit, il faut absolument qu’ils se voient tous les deux.

Mais la jeune fille ne répond pas!

Il envoie plusieurs sms, vient me voir ce midi à l’école. Je suis tout le temps sur le bord de la rue. Les pauses aussi.

La jeune fille ne répond toujours et toujours pas. *

Je ne sais pas quelle est la suite de cette malheureuse aventure. En lisant ces sms, je me suis sentie encore plus anéantie. Parce que si j’ai l’impression de me rapprocher pas à pas du gouffre, il y en a un, quelque part au Québec, qui est carrément dedans.

Pauvre garçon. Il a dut remarquer tous les couples se frenchant de son école.

Et ces dans ces instants-là que je me dis, fuck le sel, je veux vivre dans l’euphorie la plus totale. Je ne veux pas être touchée par le malheur. Je veux être heureuse, dans ma bulle de verdure, au bord du fleuve, par un beau matin de 21 degrés celsius.

Le monde courrait probablement à sa ruine, mais nous serions heureux.

Dieu que ça serait bon.

*J'aurais voulu vous montrer les messages originaux, mais par je-ne-sais quel miracle, je les ai effacé. Voyez-vous, j'ai envoyé d'autres sms qui ont effacés les premiers....

dimanche 21 janvier 2007

Insomnie


22h 59. Dans une minute sonnera 23h. coup de glas sur mes espoirs de dormir.
23h. Je sens mes rêves s'échapper, s'éloigner au loin, peupler les nuits d'un autre.
23h01. Je suis lasse. Mes yeux me brulent, mais ne veulent se fermer. Je sens pointer l'insomnie.
23h02. Dehors, la nuit gèle le temps. Les arbres frissonnent.
23h03. Des milliers d'images hantent ma tête. Je vois l'hiver.
23h08. Je vois les arbres, enneigés.
23h11. Il neigera cette nuit.

samedi 20 janvier 2007

Histoire de sexe

S’il y a un moment des plus terrifiants dans ma vie estudiantine, c’est bien lorsque je dois récupérer mon horaire. Les jours précédents la découverte de cet horaire fatidique, eh bien, disons que mon stress monte en flèche jusqu’à des hauteurs jusqu’à là, inégalée.

Mais pourquoi, me demanderez-vous. Pourquoi un simple horaire suscite-t-il autant de peur? Eh bien, pour l’unique raison que je travaille. Et j’ai un horaire fixe. (Pardonnez ma répétition…).

Jeudi. Vendredi. Samedi. Je travaille ces trois jours-là depuis bientôt deux ans. C’est un travaille bien rémunéré, enfin pour une étudiante. Mes boss sont très sympathiques et je m’amuse bien. Et oui, je m’amuse bien. J’ai deux autres collègues tout aussi sympathiques. Mon travail peut être éreintant, il est vrai, mais quand même, je l’aime bien. En plus, ils ont besoin de moi car, le travail que je fais demande au minimum deux mois d’entraînement puisque je dois accomplir une multitude de tâches en même temps. Je ne suis donc pas facilement remplaçable comme ces nombreuses vendeuses dans les boutiques.

J’aime bien ce job. Je ne veux pas changer.

Quel est le rapport entre mon job et mon travail? Eh bien, parce que j’ai été engagé pour trois jours fixes et si je ne peux pas remplir une de ses trois journées-là… scouic, je ne travaille plus car je ne suis plus utile.

D’où mon moment de terreur. D’horreur. Ayaye…

Quelques jours avant le moment fatidique, je commence à stresser. Mettons une semaine. Durant cette semaine, je deviens irritable, irascible. Tout me dérange. Je ne dors presque plus. Je suis cernée jusqu’au genoux, pâles comme un rat albinos. Bref, je fais peur.

La veille. La nuit, mes yeux sont grands ouverts, incapable de se fermer. Je fixe les murs de ma chambre, je fixe mon papasan, me maudissant de ne pas m’avoir racheté de nouveaux écouteurs. À défaut de dormir, j’aurais tout de même pu écouter de la musique.

Le jour même, je travaille. À mon fameux job. Mon boss me demande « pis, ton horaire, tu le reçois quand! » Moi, je leur réponds que c’est pour bientôt. La journée se passe, longue, morne. Une cliente, vers 19h, m’interroge sur l’heure de ma fermeture.

Dans une heure, madame. À 20h. Un rire en coin elle me répond que c’est l’heure la plus longue.

En effet, madame, vous ne pourriez mieux dire. Surtout aujourd’hui.

Le soir. Le stress monte. Mon cœur bat tellement vite que je pourrais sûrement battre de vitesse le lapin Duracell.

J’allume mon ordi. L’air s’emplit d’un bourdonnement. Je marque mon mot de passe. J’attends que l’Internet s’ouvre. Je vais sur omnivox. J’inscris mon code et mon autre mot de passe. Voilà.

Horaire de cours est enfin marqué en gras. Je clique. Session hiver 2007.

Un autre horaire de cul.

Mais bon, mardi à 6h du matin, je vais essayer de le changer. Inévitablement, ça va s’arranger.

L’indéfectible optimiste.

(Pour les curieux qui se demande le rapport entre le titre et le texte, aucun. Je voulais juste attirer l’attention)

jeudi 18 janvier 2007

Pensée du jour (ou du soir, peu importe)

"c'est alors que le mot peut-être pris tout son sens"

méditez là-dessus!!

Pas content? bon, ben, dans ce cas : scoop du jour! j'ai vue une volée de canards un 18 janvier.
(tant pis pour vous)

mercredi 17 janvier 2007

enfin!


eh oui, le grand jour, jour avec un J bien majuscule est arrivé, un nouveau blog est né! si, si! je vous jure! Enfin bref. Je vous parlerai gaiement de ma vie, et tout ce qui vient avec. Autant vous le dire tout de suite, il ne s'y passe pas grand chose... mais non! (en fait, si) sauf que je vais quand même vous parler de moi et bla bla bla...! En d'autre termes, je ne garantis rien. MOUHAHAHAH!!