mardi 24 avril 2007

tow-tue, tow-tue!

Considérons que nous sommes des tortues. À chaque fois qu’une relation humaine se produit, c’est comme si une tortue entrait dans la carapace de l’autre. C’est donc un échange d’affectivité ou peu importe. Un échange humain. Chaque être humain est capable de rentrer dans la carapace d’un autre et de se laisser d’autre entrer.

Mais, il faut me considérer. Je suis une tortue relativement normal, mais j’ai de la difficulté à laisser entrer des personnes dans ma carapace. Par contre, je peux facilement entrer dans la carapace des autres.

Je ne peux pas, mais je ne veux encore moins que les gens entre. Les gens découvriraient qui je suis vraiment et du coup, ils seraient inévitablement déçus, puisque je ne correspond pas nécessairement à ce qu’ils croient savoir de moi. Il faut dire qu’en quelque part, je ne le sais pas plus.

Tout ça pour dire que j’ai peut-être effectivement un problème de communication.

Écouter, c’est beaucoup plus facile que parler…

dimanche 22 avril 2007

Big Shoot - Usine C

Bon! Fallait bien que je fasse ma petite critique!

Je suis allé voir Big Shoot de Kofi Kwahulé (auteur venant de la Côte d'Ivoire) mardi dernier (autant dire une éternité...) et... mon dieu!

Quand la pièce fut commencée, je ne fus pas bien certaine de pouvoir supporter pendant une heure et vingt, sans entracte, un truc de ce genre. Dès le commencement, une pluie d'insultes. Mes chastes oreilles furent vaguement choquées, mais bon. Puis, ça débute pour de vrai. ... Je ne comprends pas plus non plus... une sorte d'interrogatoire. Mais plus la pièce continue, plus on rentre dans "l'histoire". Bref, c'est accrocheur.

En gros (soit, d'après ce que j'ai compris...) ce sont les deux derniers hommes de la Terre(?). Il y a comme une sorte de jeu du chat et de la souris. L'un doit tuer, l'autre doit être tuer. L'un est un artiste qui comme œuvre, fait des meurtres, et l'autre, la victime. La dernière victime sera-t-elle le chef d’œuvre de l'artiste? Mais, la victime, est-ce vraiment celui qu'on croit?

Enfin, j'essaie de résumer ça de manière à rendre ça attirant, j'ai beaucoup apprécié, quoique le spectacle n'est pas vraiment pour âmes sensibles. Ce fut toff à supporter, par moment, il y a beaucoup de violence, tant physique que verbal, mais quand même... enfin!

L'ont dit qu'on apprécie vraiment un spectacle seulement s'il nous fait de l'effet plus tard. Ben, c'est le cas présentement.

Et puisque je vous aime, chers lecteurs (autrement dit, je t'aime, maman), j'ai décidé de vous offrir un vrai résumé:

En collaboration avec le Festival International de Littérature, nous recevions pour la première fois en 2004 Kristian Frédric avec La Nuit juste avant les forêts et l’inoubliable Denis Lavant. L’Usine C l’accueille à nouveau pour la reprise de Big Shoot, cette production « coup de poing » superbement interprétée qui nous a fait découvrir un auteur ivoirien et qui a été unanimement louangée par la critique. Deux hommes se retrouvent face à face : l’un est bourreau, l’autre, la victime.

Deux êtres qui ensemble jouent leurs dernières cartes en esquissant un dernier tango avec la mort. Une pièce où la violence n’est qu’une mascarade et traduit l’élan suicidaire d’une humanité au bout du désir. Nous pourrions être sur les bords du Jourdain ou encore dans Sarajevo assiégé, nous pourrions nous trouver dans cet endroit du monde où la mort devient un spectacle, une mise en scène de notre propre démission.

Une écriture avec des mots qui sonnent et où les gros mots prennent leur place comme dans une partition musicale. Une écriture métissée d’un auteur né en Afrique, fasciné par les films américains et le Jazz, mais dont la langue est le français.

vendredi 20 avril 2007

Question: que sent le printemps à Montréal?

la vieille Doritos moisie.


Principalement sur la rue Emery, ark!!
pis Laval sent sois, a) le vieux talc, sois b) le Vim's

J'hésite...

jeudi 19 avril 2007

fonction de communication

Ce fut lorsqu’on lui donna, comme devoir, de faire un texte mettant en scène trois des quatre fonctions de narrations que Roxanne sut qu’elle ne pourra jamais faire ce texte.

En effet, dès qu’on lui donnait une quelconque directive littéraire, elle trouvait toujours, voire inévitablement, le tour de faire exactement le contraire. Mais cette fois-ci, se jura-t-elle, elle fera le travail. Et plus important encore, elle le remettra. Oui, oui, et à la bonne date, en plus! Pour une éternelle retardataire, ce serait un jour à marquer d’une pierre blanche.

Mais voilà –évidemment- que l’appel plus fort que tout surgit du néant. Le chocolat. Il l’appelait. Il fallait que Roxanne le mange! Puis après, ce fut l’appel de la télévision –y’a une bonne émission-, puis celui du msn, et ainsi de suite.

Et vint, inévitablement, la date de remise. Elle ouvrit son ordinateur, bien installée dans ses couvertures, parla sur msn avec ses amis jusqu’à 23h et puis se souvenue du devoir à faire. Elle lut les consignes. Trois des quatre fonctions. Ah ouais? … et j’fais ça comment, moi? Et c’est ainsi que Roxanne écrivit une épitaphe pour son pinson mort, mais absolument rien pour son devoir.

c'est en l'écoutant rire...

... que je me suis rendue compte que mon petit frère grandissait et qu'il est de moins en moins un ti-cul et de plus en plus un jeune homme...

mardi 17 avril 2007

eeeh... à l'aide?

Au métro beaudry, je me fait attaquer par un putain de freak qui sors de nulle part et qui croit que j’insultes son amie (blonde?). Ma sœur s’interpose en le menaçant d’appeler la police et il l’a pousse (?) derrière les téléphones publiques en la menaçant tandis que moi, de l’autre côté, je tente de ramener l’attention du fou-furieux sur moi. Puis, un type avec un chien s’interpose. Coupure. Le gars revient, ma sœur est à côté de moi et je réussis à avoir son attention, je tente de lui expliquer la méprise tandis que son amie lui dit qu’il lui fait honte. (?) Il part (??)

J’ai un paquet de blanc de mémoire c’est flou, c’est vague, je ne sais absolument pas comment ça a déboulé ainsi et je suis vraiment bouleversée. Sur le coup, je ne sentais rien, sauf le fait qu’il fallait que je défende ma sœur, qui, elle, me défendait. Dans des cas pareil, c’est plus tard que les émotions nous submerge et qu’on s’aperçoit qu’on est vraiment chamboulée par ce qui vient d’arriver.

J’ai trouvé surtout étonnant lorsque après tout ça, alors que l’homme au chien nous parle qu’un type viennent, s’informe de la situation et nous propose, par le fait même, d’acheter des cds de Isabelle Boulay ou Linday Lemay, je ne me souviens plus. Très ironique…



Les points d'interrogations sont les moment ou je ne suis pas certain ou bien que j'ai des blancs de mémoire. Mais bon. J'aurais aussi bien pu ne mettre qu'un seul gros point d'interrogation tellement c'est flou...

mercredi 11 avril 2007

Une vieille chaise

Lors de déménagement, il n’est pas rare de devoir se séparer d’objets devenus inutiles par le temps. Ainsi, lors de mon premier déménagement, en 2002, alors que nous allions habiter dans une nouvelle maison à Terrebonne, nous avons dû nous séparer de quantité d’objet. Meubles, vieux vêtements, poupées, jouets, etc. Un déménagement est toujours l’occasion de repartir en neuf, l’esprit aventureux, de même que nos possessions allégés. Lors du paquetage, donc, nous avons à partager voire à prendre de douloureuses décisions entre ce que nous gardons et ce que nous jetons.

Ce fut le cas d’une de nos vieilles chaises. C’était une chaise en bois foncé, de fabrication ancienne et dont le siège avait piètre allure. Cette chaise avait les pattes marqués par les années. De plus, elles avaient été vandalisées par trois petits monstres (ma sœur, mon frère et moi). Il y avait, gravé gauchement au couteau à pain sur le dossier, un véro, rox et francis. Si jeunes et déjà, nous aspirions à l’éternité par le biais de marque laissée là où il n’aurait peut-être pas fallut. Ainsi stigmatisée par la volonté jadis délinquante de trois vieux enfants, mes parents considérèrent alors que la chaise n’aurait pas de place dans notre nouvelle maison un peu plus petite.

Par souci de récupération, nous plaçâmes la chaise sur le bord de la rue, afin qu’une quelconque personne puisse l’emmener vers une vie, non pas nécessairement meilleure, mais au moins nouvelle. Comme de fait, le lendemain matin, la chaise avait disparut.

Depuis ce fameux déménagement, le temps passa. De Laval, j’étais allé à Terrebonne. Au bout de deux ans, nous filâmes dans l’Est du Québec, en plein cœur de Charlevoix, le temps du "grossesse", soit neuf mois. Puis, nous revînmes aux sources, soit à Laval, dans le même quartier, quelques rues plus loin.

Ma sœur, alliant l’âme d’une artiste et celle d’une écologique, récupère souvent de vieux trucs qu’elle aperçoit dans la rue, afin de leur donner une nouvelle vocation. Ainsi, j’eu le plaisir de voir, entre autre, un vieux piano désaccordé et à moitié moisi, trouvé sur le trottoir. Par contre, un jour d’été 2006, quelques mois après notre retour, et suivant sa manie de tout ramasser, ma sœur ramena une vieille chaise cabossée par sa vie antérieur. Elle était en bois foncé, de facture vieillotte. Un motif fleurie, gravé sur le dossier, comme on en voit sur les meubles des années vingt. Le siège avait disparut, mais bon, ce n’est pas un problème majeur.

Le soir même, ma sœur entreprit de la nettoyer de toute sa crasse. Armée d’un chiffon doux, elle enleva la boue sur ses pattes. Quel ne fut pas sa surprise lorsqu’elle aperçut, gravés dans le bois, nos trois prénoms! Cinq ans après notre déménagement, un vestige de notre passé refaisait surface de manière pour le moins exceptionnel. Laissé par notre famille sur le bord de la rue, la même famille la retrouvait de la même façon, laissée aussi sur le trottoir par ses anciens propriétaires.

La chaise, remit à neuf et dotée d’un nouveau siège, trône maintenant dans notre salon, bien en vue. Elle nous rappelle de manière singulière que peu importe les déplacements que l’on fait, nos actions ou notre vie, le passé finit toujours tôt ou tard par nous rattraper.

mardi 10 avril 2007

ok bon...

je le "rouvre"...
ceci dit, joyeuses pâques un peu en retard et bonne fête à kirôttékipèt! (en retard aussi...)

vendredi 6 avril 2007

miss barnik...

... sera fermé pour un temps indéterminé.

À bientôt!

mercredi 4 avril 2007

des fois, on en a marre

et on veut tout arrêter. Mais le plus horrible, c'est quand on veut aussi continuer.

mardi 3 avril 2007

Question: pourquoi est-ce que je déteste les amis de Boubou?

Pas parce qu'ils sont méchants, je ne les connais même pas. Plutôt parce que celui qui se prétend mon "amoureux" est TOUT LE TEMPS avec eux...!!
Message subliminale: j'aimerais bien passer une soirée sans me faire dire: "bon, mon chum vient de m'appeler, pis i' m'attend au billard des pros. Dépêche-toi, jte reconduis chez toi."
ou un quelconque truc du genre.

grr

lundi 2 avril 2007

j’ai voulu aimer, mais on m’a dit que je me brulerais les ailes. Je ne vole plus mais, j’aime. Ma liberté s’est envolée.