mardi 29 avril 2008

La vie est une pute, épisode 4 823, mais pas pour moi.

Hier, après mes cours, je suis allez me tapez une petite bouffe de sushi au Shizo Sushi, sur St-Denis, puis après, j'ai été voir le film Caramel, qui est super bon, une collaboration Liban-France. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été voir au vrai bon film.

Et entre temps, j'ai ramassé une grosse guenille puante et toute mouillée, alias une de mes meilleures amies. C'est pas beau quand les gens qu'on aime sont dans le c***a.

Oh, et grosse new: J'AI ENFIN MON APPART!!!!! je vais signer le bail demain, ouééé!

Mes vêtements et moi.

Dans ma vie de tous les jours, je ne représente pas exactement l'image de la femme sexy et féminine. Eh non.

samedi 26 avril 2008

Talons Hauts et Bouette de Vache

Si tout va bien, d'ici la fin du mois de mai, ce blog ne sera plus la vie estudiantine d'une straight en ville, mais plutôt les hauts et les bas d'une banlieusarde bo-bo* en région.



*
bourgeoise et bohème

vendredi 25 avril 2008

Une question de point décimal. si, si!

De dire que ce blog est vraiment illustrement inconnu, j'arrive à le dire, voire même le comprendre et ce, malgré ces 2 extraordinaires commentaires reçus récemment. (je dis extraordinaire parce que, hein, ça sort effectivement hors de l'ordinaire...) Mais, si l'on calcule 1 lecteur (voire même 2, qui sait, hein, l'espoir fait vivre) il y aurait au moins 360 visites sur mon profil de trop. Je dis 360, hein, parce quand je regarde combien je suis populaire (et qu'après mon orgueil saigne et que je vais vite me réfugier en petit moton dans le fond de mon garde-robe) ça compte toujours un coup. Donc on peut considérer que je suis allé me voir au moins une bonne dizaine de fois, donc 10 de moins... bref! je ne suis pas en littérature pour rien, je me perds dans mes calculs. M'en tout cas. ça donne à peu près 360, puisque 377 moins 2 (oué!) moins une dizaine grosso modo égale 360 à peu près.

Donc, selon ma calculatrice du fameux compioutere qui renaquit récemment, j'ai, en 15 mois d'existence, en moyenne 25.33 visites par mois. Donc y'a en moyenne 25. 33 personne qui vienne perdre son temps sur blog? Ouah. Je n'aimerais pas être la 0.33 personne, moi...

Nous pondons des oeufs et couic, couic ils sont doux...



un grand classique. ahah! (non, je n'ai rien de mieux à faire à 23h 48, surtout pas faire un truc aussi banal que dormir quand je me lève le lendemain à 6h 30...)

mercredi 23 avril 2008

Un Slam Inégal

Le jeu du Grand Slam
12h à 13h 30

Durant la semaine de la citoyenneté, nous avons eu une prestation d’un art et qui, de plus en plus, fait sa place dans le milieu artistique du Québec. Nous parlons du Slam, art déclamé qui nous provient de New-York est un art déclamatoire, une sorte de poésie fracassante lancée face au public. Nous avons pu voir ce mardi, durant Le Jeu du Grand Slam, six slammeurs déclamer leur poème. C’est une sorte de compétition, généralement en deux rondes.

Ce slam a commencé sur une mauvaise note. Quelques slammeurs, la peur au ventre, ont refusé de se présenter. Résultat, le temps de la prestation se trouvait quelque peu diminué. Évidement, ne connaissant pas les textes de ces couillards, il m’est impossible de dire si la qualité du spectacle s’en trouvait remonté ou non.

Tout d’abord, tout au long du spectacle, nous avons pu observer la présence tout à fait intéressante de Mario Cholette. Investigateur, avec Tréveur, de cette prestation et lui-même grand slammeur sur la scène montréalaise, il a pu nous livrer deux morceaux de sa poésie. Les textes étaient bon, bien dit, bien clamés. Ensuite, il se fit lui-même le poète sacrifié, ce qui lui permit d’animer la présentation du slam. De la sorte, nous avons pu assister à la prestation de Charles Dansereau (1e place), de Tréveur Prétuziello[1] (2e place), de Carolane Naud (3e place), de Jessica Legault, d’Alexandre Turcotte et finalement de Geneviève Roberge.

Évidemment, nous avons eu une présentation de slam étudiant. Ainsi, nous avons pu observer la gêne et le stress que cela génère sur certaines personnes. Par exemple, Carolane Naud, qui a raflé la troisième place, a très bien dit son texte, mais avant et après l’avoir dit, nous avons eu droit à ses élans de midinette timide, avec des rires hauts perchés et des mimiques ridicules. Cela ressemblait davantage à un oral dans un quelconque cours plutôt que d’une réelle prestation. De plus, il y avait de la part de certains participants un manque flagrant de préparation. C’est-à-dire que, il n’est pas interdit de ne pas apporter son texte sur scène, mais lorsqu’on ne le connaît pas, ça évite des blancs de mémoires inutiles comme ceux de Geneviève Roberge. De plus, une juste et bonne préparation nous aurait également évité le calvaire que nous a infligé la jeune Jessica Legault, qui nous a récité un slam à une vitesse infernale avec une voix plus discrète que celle d’une souris. Je serais bien en peine de dire si oui ou non le texte était intéressant, puisque, à la deuxième rangée, on n’entendait déjà plus ses paroles.

Fort heureusement, nous avons tout de même pu avoir d’excellant slam, interprété par Tréveur, Alexandre Turcotte et Charles Dansereau. Ce fut un pur divertissement de les écouter scander une poésie rythmée, avec un excellant choix de mots nous assurant une musicalité sans pareil. Évidement, ce fut pour certain un choix de sujet assez lourd, comme dans le premier texte de Dansereau, nous parlant de son besoin d’une certaine ‘Adèle’, ou bien également le premier de Pétruziello, nous parlant de la misère de la reconnaissance des poètes (slammeurs?). Mais en bout de ligne, nous avons finalement eu un texte un peu plus ludique, sur les aventures d’un matou roux, par Danserau, ce qui lui a assuré une première place bien mérité.

Finalement, Le Jeu du Grand Slam fut une prestation quelque peu inégale. Nous avons pu voir des prestations éclatantes, comme celle de Charles Dansereau (mon coup de cœur) et d’autre plus navrante, comme celle de Jessica Legault. La mise en scène était sobre, laissant place à toute l’énergie déployée par les participants. Aussi, dernière mention, que je donne à celui qui s’occupait de la musique et dont je n’ai pas pu savoir le nom, nous a offert des intermèdes musicales urbains, tous plus excellant les uns que les autres.
[1] Investigateur d’une ligue de slam au cégep du Vieux-Montréal

mardi 22 avril 2008

joie, batard!

Devinez quoi... mais oui, comme la tradition le veut, à chaque fin de session, alors que c'est le pire temps de l'année, mon ordi plante. Autrement dit, j'ai 43 millions de devoirs à faire et pas de putain de compioutère sur qui travailler. Moi, je vous le dit: la vie est une pute.
Edit: ben, devinez quoi! l'horreur a décidé de remarcher! Je le dis en directe du compioutere! rholàlà...

Dialogue avec ma mouman

Moi: Mouman, ça te tente-tu d'aller chez Botanix?
Mouman: C'est pourquoi tu veux aller chez Botanix?
Moi: Ben, m'acheter une motte de fleur, ç't'affaire!

lundi 21 avril 2008

Les Canadiens vont peeeeeeeeeeerdre!!! (et mon amour va donc se faire une nouvelle coupe de cheveux, j'en suis sûûûûûûre!)

On se sent toujours très fière lorsqu'on découvre par soi-même comment faire des notes de bas de page sur Word Office. Pis après, ben, on en mets partout!*
* d'autant plus que ça fait beaucoup plus sérieux et intelligent.

Ce qu'est une lamelle de récit, selon Kafka

Il est toujours bien difficile de faire une recherche google sur quelque chose dit par un prof, mais qui, de toute évidence, n’existe pas. Ainsi, une lamelle de récit est probablement qu’une jolie invention, une torsion de la réalité qu’un prof, en mal de matériel existant à enseigner nous a dit, accolant cette invention à un pauvre écrivain innocent, en l’occurrence Frantz Kakfa qui, lui, n’avait pourtant rien fait pour être traité de la sorte.

Mais là où le bat blesse, c’est lorsqu’une stupide étudiante, prise avec un stupide projet de fin de session/DEC se retrouve avec la nécessité de lier sa technique d’écriture1 et qui doit trouver des auteurs ayant des ressemblances avec son écriture. Écriture caméléon, ne surgissant et surtout, ne se terminant qu’avec un coup de pied au cul et un dead line approchant dangereusement, il se trouve qu’elle ne fut jamais réellement influencée par des auteurs dignes de ce nom. Par conséquent, n’osant suggérer que la seule 'influence' se trouve à être Marie Laberge2, se retrouve donc en mode recherche d’influences ‘supposées’.

Lamelle de récit : « Ah tien, ça ressemble aux textes que j’écris sur mes persos, sans rapport avec l’histoire, avant même d’écrire le récit en tant que tel. Ah wow, c’est Kafka en plus, ça fait sérieux. »
Recherche : « Ah putain, je me suis faite niaisée, ça existe même pas. »

1- rien qu’à l’écrire, je suis prise d’une crise d’hilarité
2- auteur honni du Cégep par tous les profs de littérature dignes de ce nom

samedi 19 avril 2008

Question: Qu'est-ce que j'hais le plus dans mes cours de français?

Réponse: Analyser, bâtard, analyser...

Clip clop



non, je ne suis pas tombée sur la tête

vendredi 18 avril 2008

Comment je m'arrange pour stresser encore plus

Je suis une horrible grosse saleté puante de paresse.
Malheureusement, se l'avouer arrange rarement les choses. Résultat, ce soir-ci n'a pas été plus productif que les autres...

mardi 15 avril 2008

Nostalgie d'un temps révolu

J'ai été toute étonnée, lorsque tantôt j'allai sur mon email, afin de confier mes dérisoires inquiétudes à propos d'interligne 0.5 ou double, à un professeur qui s'en tape probablement, et que je vis, dans mon courrier indésirable, un message provenant de facebook, m'indiquant qu'une de mes plus chère amies de mon secondaire 1 et 2 (polyvalente Georges-Vanier, Laval) venait tout juste d'être contaminée par l'infection fessboukien et, par extension, venait de me retrouver sur le site.

Ça m'a fait tout chaud au cœur...

Confession

J'ai toujours eu l'air d'une idiote un peu greluche; la bonne humeur donnant rarement une image d'intelligence.

Le pourquoi je ne fous rien ce soir (et les autres soirs)

On ne soupçonnera jamais la quantité de paresse qui sommeille en moi. C'en est légendaire.

En attendant, voilà quelque chose d'autre dont on n'aurait jamais soupçonné venant de moi: Go Habs Go! rien qu'une tite dernière et les deuxièmes séries! (le hockey m'endormant particulièrement, ça m'assure des samedis terriblement relaxant...)


lundi 14 avril 2008

histoire d'appart

salière, poivrière, serviette à mains... la liste s'amenuise, oh yeah!

vendredi 11 avril 2008

Les carnets de Monsieur Manatane



À noter.

Histoire de cire à épiler

Malgré la journée plus automnale que printanière, je sens malgré tout l'appelle féroce de l'esthéticienne. Le règne du Sauvage & Naturelle tire à sa fin.

mercredi 9 avril 2008

Le sentez-vous, hein? hein?

L'ÉTÉ S'EN VIENT!! oui! ça le sens, dehors, l'estivalité, les terrasses, les mini-jupes, les robes bains de soleil, les maillots, les punch d'été, les piscines, les tam-tam, les festivals... AH! oui, l'été s'en vient bel et bien. Et si météomédia annonce de la pluie en fin de semaine, eh bien, ce sera une pluie estivale! C'est-y pas merveilleux, ça?

mardi 8 avril 2008

Don't worry, be happy (Bobby McFerrin)



c'est pas parce que je l'écoute une trentaine de fois en boucle que je suis addict à cette chanson. loin de là.

Je dois être bipolaire

Y'a des moments ou je suis super joyeuse et la minute d'après, je veux juste tabasser les gens. Alors donc, je pose mes conclusions.

...

ah, mais non, c'est juste mes spm, i' parait.

lundi 7 avril 2008

SUNSHIIIIIIIIIINE! You come back!

Ça a une petite odeur dans l'air qui ne trompe pas, l'été s'en vient.
Oui oui, on ne peut plus se le cacher, l'été vient (enfin) faire son tour. Y'était temps. Preuve indéniable, le nombre de ti-gars en short a fait un bond vertigineux depuis le début avril. En plus, j'ai essayé TOUTES mes jupes, et ça, ça ne trompe pas. J'ai vu toutes les petites modifications à faire sur mes robes (tiens donc, depuis l'année dernière, j'ai maigrie???) et mercredi, je les envoies direct à la couture.
Dehors, ça sent encore la vieille doritos moisi sur la rue Émery à Montréal, mais je suis prête à endurer tout, afin que l'été vienne me réchauffer le petit mou de cuisse. D'ailleurs, en parlant de cuisse, au moment ou j'essayais mes jupes, je me suis (hélas) rendue compte que celles-ci ressemblait davantage à de gros jambons blanc plutôt qu'à des cuisses sexy et estivales.

Finalement, pour répondre à la question si j'ai de quoi à écrire ces temps-ci, la réponse est largement non.

vendredi 4 avril 2008

On dépoussière le blogounet, missbarnik fait une aparition.

Voilà, je sors de mon silence de fin de session pour vous dire que j'ai trouver un site vraiment hot, ça s'appelle Desseins. C'est comme une revue faite par des filles, mais ABSOLUMENT PAS nunuche, je vous l'assure. Je le mets dans mes barniks links, il faut vraiment que vous passiez voir, c'est un incontournable. (selon moi)

En attendant, quelques nouvelles sur ma quête désespérée de me trouver un *** de *** d'appartement dans la région de St-Jean sur Richelieu. Pardonnez le langage vulgaire, mais c'est de la marde (notez l'italique pour accentuer). Y'a aucun 4 et demi de potable. Et pourtant, mon amour et moi on est pas difficile, on veut juste que ça soit PROPRE. C'est tout. Pis, ben, c'est ça. Pour vous donner une idée, y'a pas de bail de signez. Je deviens de plus en plus un paquet de nerf, une vraie petite boule de stress sur le point d'exploser. J'aime pas ça.

http://desseins.fanzine.free.fr/


mardi 1 avril 2008

Irises after Van Gogh - Vic Muniz

Il arrive des moments dans la journée où l’on se sent jaune. La jaunisse nous prend. Non pas l’idée de la maladie, mais cette espèce de folie qui nous prend, d’un peu partout du corps, entortillant les ficelles de notre esprit pour nous consacrer à cette espace Jaune qui se développe au-delà de notre cerveau, juste derrière, là, sous la nuque.

Cette espace jaune, sous ce soleil éblouissant nous donne une impression d’auréole et immédiatement, dans ce sentiment jaunesque, on se sent vêtu d’une illumination mystique, la gestuelle devient scénique, on se trouve douze comparses et la dernière Cène se joue. C’est le jaune qui envahie, un vin blanc, s’il vous plait! Le sang du Christ, loin d’être rouge, ou bleu (si l’on se réfère à l’idéologie noblastique de ces grands de France) est plutôt… couleur de blé. Le grain coule dans nos veines, puisque nous sommes faits à l’image de dieu. Oh, pardon : Dieu.
L’idée du moment jaune, derrière la nuque, peut être amplifiée par cet autre élément, plus perfide, plus menteur : Le bleu.

Le bleu est une couleur complémentaire du jaune, faisant en sorte, selon les décorateurs intérieurs, ressortir une égalité que l’œil appréciera. Mais ne nous laissons pas prendre par ce charabia esthétique oh combien trop rationnalisé. Le bleu envahie l’espace et emmène avec lui, puisque c’est une couleur sociale, le froid intense de looong mois d’hiver dépressif où, dans la recherche de maigre réconfort printanier, le plus petit réchauffement planétaire est le bienvenu, voire même, souhaité. Nous ne comprendrons jamais que ledit réchauffement est déjà dans notre hiver vraiment trop froid.

Non, décidément, le jaune est repoussé par ce bleu, un peu ciel, on ne sait pas trop. Ce jaune (pauvre de lui) doit migrer vers un endroit moins confortable, et un peu plus gênant. L’intérieur du coude.

Tout le monde le sait, l’intérieur du coude est un endroit peu recommandable. On peu y trouver de tout. C’est parfois une nuque inconnue, qui fait obstruction à la lumière, ou même un dos détestable de largeur. On peut également y retrouver nombre d’objets indésirables et incommodant à la pousse des iris hivernaux. Car comme on le dit, les iris hivernaux, ça pousse là où ça pousse, mais pas là où il y a des pommes de terre. Ce vieil adage dit tout, le sujet est clos.
Le jaune, retranché dans cet endroit peu accueillant (et ma foi, fort humide par les temps qui court) se retrouve tranquillement transformé en couleur moutarde, vibrante par les tons foncés qui bouillonnent dans sa composition. Mais peu à peu, ce moutarde se fait dominer par ses sombres passions beiges et blanc coquille d’œuf. Ah! Il disparaît, là!

Et voilà qu’on entend rire le bleu, un peu turquoise, un peu marine, mais bien ciel, toujours caché sous la nuque. On comprend alors que l’été sera pluvieux, cette année.

texte automatique d'à partir de la toile Irises after Van Gogh, par Vic Muniz.
Exposé au Musée d'Art Contemporain de Montréal