samedi 20 janvier 2007

Histoire de sexe

S’il y a un moment des plus terrifiants dans ma vie estudiantine, c’est bien lorsque je dois récupérer mon horaire. Les jours précédents la découverte de cet horaire fatidique, eh bien, disons que mon stress monte en flèche jusqu’à des hauteurs jusqu’à là, inégalée.

Mais pourquoi, me demanderez-vous. Pourquoi un simple horaire suscite-t-il autant de peur? Eh bien, pour l’unique raison que je travaille. Et j’ai un horaire fixe. (Pardonnez ma répétition…).

Jeudi. Vendredi. Samedi. Je travaille ces trois jours-là depuis bientôt deux ans. C’est un travaille bien rémunéré, enfin pour une étudiante. Mes boss sont très sympathiques et je m’amuse bien. Et oui, je m’amuse bien. J’ai deux autres collègues tout aussi sympathiques. Mon travail peut être éreintant, il est vrai, mais quand même, je l’aime bien. En plus, ils ont besoin de moi car, le travail que je fais demande au minimum deux mois d’entraînement puisque je dois accomplir une multitude de tâches en même temps. Je ne suis donc pas facilement remplaçable comme ces nombreuses vendeuses dans les boutiques.

J’aime bien ce job. Je ne veux pas changer.

Quel est le rapport entre mon job et mon travail? Eh bien, parce que j’ai été engagé pour trois jours fixes et si je ne peux pas remplir une de ses trois journées-là… scouic, je ne travaille plus car je ne suis plus utile.

D’où mon moment de terreur. D’horreur. Ayaye…

Quelques jours avant le moment fatidique, je commence à stresser. Mettons une semaine. Durant cette semaine, je deviens irritable, irascible. Tout me dérange. Je ne dors presque plus. Je suis cernée jusqu’au genoux, pâles comme un rat albinos. Bref, je fais peur.

La veille. La nuit, mes yeux sont grands ouverts, incapable de se fermer. Je fixe les murs de ma chambre, je fixe mon papasan, me maudissant de ne pas m’avoir racheté de nouveaux écouteurs. À défaut de dormir, j’aurais tout de même pu écouter de la musique.

Le jour même, je travaille. À mon fameux job. Mon boss me demande « pis, ton horaire, tu le reçois quand! » Moi, je leur réponds que c’est pour bientôt. La journée se passe, longue, morne. Une cliente, vers 19h, m’interroge sur l’heure de ma fermeture.

Dans une heure, madame. À 20h. Un rire en coin elle me répond que c’est l’heure la plus longue.

En effet, madame, vous ne pourriez mieux dire. Surtout aujourd’hui.

Le soir. Le stress monte. Mon cœur bat tellement vite que je pourrais sûrement battre de vitesse le lapin Duracell.

J’allume mon ordi. L’air s’emplit d’un bourdonnement. Je marque mon mot de passe. J’attends que l’Internet s’ouvre. Je vais sur omnivox. J’inscris mon code et mon autre mot de passe. Voilà.

Horaire de cours est enfin marqué en gras. Je clique. Session hiver 2007.

Un autre horaire de cul.

Mais bon, mardi à 6h du matin, je vais essayer de le changer. Inévitablement, ça va s’arranger.

L’indéfectible optimiste.

(Pour les curieux qui se demande le rapport entre le titre et le texte, aucun. Je voulais juste attirer l’attention)

6 commentaires:

Anonyme a dit...

Sur histoire de sexe en réalité nous pouvons voir une relation (déja que ce bout de phrase évoque le sexe )entre le titre et le texte si en bout de ligne le sujet principal est ton horaire de cours qui est un horaire de `CUL`, et le cul c'est du sexe.

Mama a dit...

en effet, bien pensé anonyme. Ceci dit, j'aurais quand même préféré un horaire chouette et faire du "ahem" avec celui que j'aime. Mais bon. Nous n'avons pas tout, dans la vie!

Anonyme a dit...

Oui les horaires de cul, je connais... à croire qu'ils font exprès! Je suis persuadée qu'il s'agit d'une conspiration avec le café étudiant qui souhaite mousser ses ventes de café!... en effet, il est humainement impossible de survivre à une journée de 8h à 18h (avec philo) sans caféine dans le cours...
Soit.
Je compatis de tout coeur avec toi.
Vive l'option modification.

Anonyme a dit...

Mon précédent message comporte des répétions et des fautes d'inatention... c'est à se demander ce que je fous en lettres..

Mama a dit...

finalement, ce n'est qu'une vaste escroquerie capitaliste, nos horaires??? dieu, mais dans quel monde vivons-nous...

jess a dit...

tu a reussi a attirer le mien et en cours de route jai oublier le titre c bien c quand jai lu la fin que je suis remonter pour me rememorer le titre lol quelle memoire que jai lol