Lorsque j'étais enceinte, j'ai été littéralement harcelée par les matantes* qui me comptaient leur récits d'accouchement. Ce qui me traumatisait, me faisait atrocement peur, m'ennuyait et pour finir, me tapais sur les nerfs (dans l'ordre!).
Aussi, j'ai été noyé par les commentaires 'tu verras!' ou 'quand t'auras des enfants, tu vas voir que...', commentaires qui me faisaient grincer des dents (en 9 mois, j'ai dû perdre 2 millimètre d'épaisseur de dents à force d'en grincer).
Il n'y avait rien qui me tapais davantage sur les nerfs que ces fameuses matantes et leurs commentaires éprouvants pour ma patience. Ma bedaine de grossesse indiquant largement que j'étais enceinte, il m'était difficile de fuir ce genre de beaux discours puisque la politesse étouffe mes objections, mon manque de sens de la répartie n'empêchait pas les cancanières et ma bedaine m'empêchant de me pousser en courrant.
Rien n'a été plus gossant au cours de ma grossesse que ces fameuses paroles.
Il y a quelques jours, ma soeur m'a fait remarquer au téléphone que mes paroles étaient truffées de 'tu verras', 'quand t'auras des enfants' et que je ne manquais pas une seule occasion pour parler de mon accouchement.
Je concois que l'accouchement est un événement merveilleux, terrifiant et inoubliable, peu importe s'il a été difficile, facile ou pénible. Je concois également qu'avoir des enfants nous projetes de plein fouet dans un autre univers, celui de la maternité/paternité. Il nous est alors connue des situations, des événements qui se gravent instantanément dans nos coeurs et notre mémoire.
Je conçois tout cela, mais je ne pensais pas non plus que ça allait me projeter dans l'univers des emmerdeuses...
Aussi, j'ai été noyé par les commentaires 'tu verras!' ou 'quand t'auras des enfants, tu vas voir que...', commentaires qui me faisaient grincer des dents (en 9 mois, j'ai dû perdre 2 millimètre d'épaisseur de dents à force d'en grincer).
Il n'y avait rien qui me tapais davantage sur les nerfs que ces fameuses matantes et leurs commentaires éprouvants pour ma patience. Ma bedaine de grossesse indiquant largement que j'étais enceinte, il m'était difficile de fuir ce genre de beaux discours puisque la politesse étouffe mes objections, mon manque de sens de la répartie n'empêchait pas les cancanières et ma bedaine m'empêchant de me pousser en courrant.
Rien n'a été plus gossant au cours de ma grossesse que ces fameuses paroles.
Il y a quelques jours, ma soeur m'a fait remarquer au téléphone que mes paroles étaient truffées de 'tu verras', 'quand t'auras des enfants' et que je ne manquais pas une seule occasion pour parler de mon accouchement.
Je concois que l'accouchement est un événement merveilleux, terrifiant et inoubliable, peu importe s'il a été difficile, facile ou pénible. Je concois également qu'avoir des enfants nous projetes de plein fouet dans un autre univers, celui de la maternité/paternité. Il nous est alors connue des situations, des événements qui se gravent instantanément dans nos coeurs et notre mémoire.
Je conçois tout cela, mais je ne pensais pas non plus que ça allait me projeter dans l'univers des emmerdeuses...
* Les matantes sont des femmes de 40 ans et plus, souvent avec enfant mais pas tous le temps et qui s'imagine tout savoir et être permise de faire tout ce qui leur passent par la tête. Et ce n'est pas toujours très intelligent.
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