jeudi 17 juillet 2008

Le sypton, suite et fin du prologue

-Mais, mais les gens de la cour? De la ville? Que feront-ils?

-Plus tard, vous devez fuir! Le petit caporal prit le bras du premier Érudit qu’il trouva à sa portée et se dirigea vers la porte camouflée dans la pièce qui menait vers le tunnel secret qui reliait la Salle du Grand Conseil à l’extérieur de la ville. Il commença à actionner le mécanisme d’ouverture de la porte lorsque soudain, il y eu un grand bruit, suivit d’un silence. Puis un cri. La muraille du Palais Blanc avait été détruite, les envahisseurs marchaient maintenant sur la ville. Le visage du Grand Érudit blêmit. Il serra le petit objet cylindrique contre sa poitrine, marmonnant quelques paroles inaudibles. Un filet de bave coulait sur le bord de ses lèvres sèches et ses yeux, aux regards aussi innocent qu’un petit enfant cherchait un réconfort qui ne viendrait pas. Le Grand Érudit de la Glorieuse Vallée Blanche de Brass était complètement sénile et incapable de régner sur le plus important royaume d’Ephem. Alors qu’il était là, à chercher du réconfort, serra l’objet contre sa poitrine décharné comme un doudou, il eu un éclair de lucidité. Il chercha des yeux le plus jeunes des Érudits, Augustus. D’une démarche hâtive, il alla directement vers lui.

-Augustus, vous devez cacher le sypton! C’est ce qu’ils veulent, le sypton! Allez-y tout seul, nous resterons ici. Nous les retiendrons, nous les retiendrons loin de vous autant que nous pourrons, mais il vous faut absolument mettre cet objet en sûreté, loin de Phelter! Vite!

L’Érudit Augustus prit le petit objet cylindrique et le glissa dans la poche de sa veste. Il repoussa le petit caporal et actionna le mécanisme. Derrière lui, le Grand Érudit fit part de sa décision aux autres Érudits dans la salle. Ils se sacrifieront tous pour la sécurité du petit objet cylindrique. De toute manière, ils étaient tous au seuil de leur vie. Les gardes acceptèrent leur décision et se mit en position de défense, selon les ordres du petit caporal.

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