mardi 5 février 2008

faux-pas

tu me regardes,
je te regardes.

tu m'offres des fleurs, comme un champs,
tu me dit des choses belles, belles comme l'ivoire volée aux éléphants,
tu me caresse la peau, comme un violeur indolent.

tu m'enchante de ton charme incertain
tu es mystère
je suis là

tu endors mes doutes
tu te joues de moi
tu joues avec moi

je suis ta marionnette
je me réveille
liberté!
voilà qu'elle m'appelle

une prison d'où je veux sortir,
un malheur dont je veux m'extraire.

mais l'horreur est visqueuse
l'horreur est boueuse
l'horreur est vaseuse
l'horreur tient à moi et me retient

je me noie.

une ligne et voilà.

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