mardi 12 février 2008

Si écrire était facile, je serais J.K. Rowling à 19 ans. (le salaire, je veux dire)

En attendant, je me tape les fondements même de l'écriture, c'est à dire, non pas la page blanche, mais son difficile apprentissage accadémique. Non mais, passer une soirée entière à se demander si le type de narration est approprier à tel personnage, si le type d'écriture, de langage, le nom de famille est le bon. Ou, grosse question existencielle, si le type de couleur est adéquoitement décrit (jaune aurore ou auréolien?) (rouge cardinal, vin, bourgogne ou cramoisie?) ou encore si je ne me trompe pas dans ma description d'un canapé de style Louis XVI avec celui d'un canapé de style Louis XIV (très important).
En bref, ça m'a bien prit un bon quinze minute à écrire un minuscule paragraphe décrivant l'appartement d'une certaine Ève Lafairière.
Et là, je suis dans le grand néan d'une 'artiste' qui a son projet de fin de DEC à faire et qui se demande si son texte de type récit ayant pour thème (...) fera bien le quotat de page demander par Monsieur le Professeur à la si belle voix qu'on s'endort dessus. À peine deux pages que je m'arrache déjà les cheveux.
Oh! et vous ais-je parlé de mon autre projet de fin de DEC? Celui dont je dois faire un essai sur mon écriture. Si y'a quelque chose dont je n'ai rien à dire, c'est bien de mon écriture, puisque sa seule particularité, mis à part être banale, est celle de faire des obsessions et des fixations sur des détails insignifiants à l'histoire. On dirait que j'ai des comptes à régler avec la couleur des murs et son agencement avec la table de chevet à gauche du lit et que finalement, l'histoire 'fabuleuse' ayant pour thème (...) devient en bout de ligne, complètement secondaire.

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