Les Commentaires
J’ai déjà parlé des commentaires fait par ceux qui n’ont jamais eu d’enfant, et donc pas vécu la grossesse. Mais ce ne sont pas là les pires commentateurs pour une femme enceinte (et qui plus est, à sa première grossesse.) Les pires, ce sont ceux qui ONT des enfants. Dans leur cas, il y a plusieurs types de commentaires que j’ai vu revenir fréquemment. En voici quelques uns…
Les fameux commentaires sur la bedaine. Ouiii! Je sais, j’en ai déjà parlé. Mais là, en fin de grossesse, les commentaires passent à une étape supérieure. Si pour le commun des mortels, ma bedaine de grossesse n’a JAMAIS été correcte (toujours TROP petite, jamais normal!), ma bedaine de fin de grossesse m’a amené un autre type de commentaire. ‘Han, t’es dont bin grosse!’. Euh, scuse. C’est que j’accouche dans 2 semaines, alors pensais-tu vraiment que j’étais pour maigrir? Ou t’entend quoi, que j’ai la shape d’une obese morbide? Peut-être que c’est parce que je suis plus susceptible (et j’imagine que Caillou penchera vers cette option!) Mais me semble, à 2 semaines d’accoucher, je n’ai pas envie de me faire dire à quel point je suis devenue énorme. De un, ma balance me dit le contraire, de deux, mon miroir ne me cesse de me répéter qu’effectivement je le suis. Alors est-ce que c’est vraiment nécessaire de me noter ma prise de poids (NORMAL) à chaque rencontre?
Ensuite, les fameux commentaires sur COMMENT je vais vivre mon accouchement. Je ne sais pas, mais selon moi, on peut dire que chaque personne est différente, et que chaque expérience est unique à la personne qui le vit. Alors, quand on me dit, ‘tu vas voir, tu VAS VIVRE ça’, sans laisser la possibilité que je puisse vivre AUTRE CHOSE que l’expérience précise mentionnée, c’est un peu lassant. Oui, une maman peut avoir le droit d’avoir vécu son ou ses accouchements de tel manière. Mais s’il vous plait, il y aurait-il la possibilité d’avoir moi aussi le droit de vivre mes propres expériences?? Et ne pas me rabattre le caquet avec le fameux (ch’pus capable!) ‘TU VAS VOIR’ quand je leur réponds, ben, je verrai ben comment MOI je vais le voir!?
Également, dans la même veine sur l’accouchement, je ne sais pas si on peut notifier la quantité d’instinct maternel et d’amour de la maternité quant à ce sujet, mais je ne dois surement pas atteindre la moyenne de passage. Les fameux récits d’accouchements. En général, c’est les mamans de 30 ans et plus qui me font ce genre de récit. En détail. En long et en large. Avec (inévitablement) la mention, c’est le mien le plus beau bébé du monde. De un, non ça ne m’intéresse pas. Ce n’est pas parce que je vais accoucher que je veux entendre toutes les histoires d’accouchement de la planète. D’autant plus que, qu’est-ce que tu veux que je réponde à ça? Ah ben… c’est merveilleux, très touchant, bla bla bla, que des phrases creuses. Si je veux en entendre, je le demanderai. Sinon, ben si je n’en parle pas, c’est probablement parce que je ne suis pas intéressée. Ensuite, la super mention du ‘plus beau bébé du monde’. Est-ce que ces femmes-là s’attendent vraiment à ce que je les approuve? Ben non, désolé de vous apprendre! Il y a de forte chance que ce soit Miss Party qui soit la plus belle. Ah, vous ne le saviez pas?...
Et finalement, les pires de tous, les commentaires qui n’arrêteront probablement pas avant l’adolescence, et encore, c’est avec de la chance, les fameux conseils sur ‘comment élever ton enfant’. Eille, ma fille n’est même pas née et j’ai déjà reçu une ship load de conseils sur c’est quoi la meilleure façon d’élever ta fille, selon n’importe qui. On s’entend, encore comme pour les récits d’accouchement, si je suis intéressée, je demanderai, mais sinon, je ne veux rien entendre!! De un, souvent, les gens ont des valeurs, des façons de vivre, etc. Et il y a autant de valeurs différentes que de personnes. Donc, logiquement, tes valeurs ne cadrent pas nécessairement avec les miennes. Ce qui ne veut pas dire automatiquement que ma vision des choses est mauvaise. D’autant plus qu’elle n’est même pas encore née. Mais quand on me dit que les rares choses auxquelles je tiens, que je défendrai bec et ongles et de la manière la plus violente qui soit s’il le faut, est mauvaise, parce que ben… tu vas voir! (traduction, je l’ai vécu comme ça, donc INNÉVITABLEMENT tu vas le vivre pareil, même si ça n’a pas été le cas pour plein de gens et parfois même, la majorité) Ça, ça me met… sur le cul. Encore là, je me retrouve dans l’impossibilité de vivre et d’agir à ma manière, car par un incroyable tour de magie, chaque personne possède une vérité unique et se sent dans le devoir moral de nous la communiquer. Et selon plusieurs témoignages, ces commentaires-là sont ceux qui reviennent le plus fréquemment. Quand on a un enfant, et un premier s’entend, il est d’une évidence qu’on ne sait rien, qu’on ne connaît rien et que la logique de certaines choses ne nous effleurerait certainement pas. D’autant plus que de manières générales, tout ce qu’on fait sera toujours mal aux yeux de quelqu’un. Et les ‘déjà’ parents sont donc en devoir moral de nous sauver…
Au final, les pires commentateurs, je risque peut-être de finir par en faire partie. Ceux qui ont des enfants. Ça doit détraquer quelques cellules du cerveau, c’est certain. Et avec l’âge, rien ne s’arrange, bien au contraire. Que ce soit sur la grosseur de ma bedaine, sur mon accouchement, sur les récits d’accouchement ou sur les façons d’élever ma future fille, rien n’échappe à la vigilance de ses bonnes âmes charitables. Et quand je dis que je risque peut-être par finir par faire partie de cette fameuse clique, c’est que chacun de ces commentaires dont on pourrait se passer sont fait en toute bonne foi, plein de volonté d’aide et inconscient de l’irritation qu’ils provoquent…
J’ai déjà parlé des commentaires fait par ceux qui n’ont jamais eu d’enfant, et donc pas vécu la grossesse. Mais ce ne sont pas là les pires commentateurs pour une femme enceinte (et qui plus est, à sa première grossesse.) Les pires, ce sont ceux qui ONT des enfants. Dans leur cas, il y a plusieurs types de commentaires que j’ai vu revenir fréquemment. En voici quelques uns…
Les fameux commentaires sur la bedaine. Ouiii! Je sais, j’en ai déjà parlé. Mais là, en fin de grossesse, les commentaires passent à une étape supérieure. Si pour le commun des mortels, ma bedaine de grossesse n’a JAMAIS été correcte (toujours TROP petite, jamais normal!), ma bedaine de fin de grossesse m’a amené un autre type de commentaire. ‘Han, t’es dont bin grosse!’. Euh, scuse. C’est que j’accouche dans 2 semaines, alors pensais-tu vraiment que j’étais pour maigrir? Ou t’entend quoi, que j’ai la shape d’une obese morbide? Peut-être que c’est parce que je suis plus susceptible (et j’imagine que Caillou penchera vers cette option!) Mais me semble, à 2 semaines d’accoucher, je n’ai pas envie de me faire dire à quel point je suis devenue énorme. De un, ma balance me dit le contraire, de deux, mon miroir ne me cesse de me répéter qu’effectivement je le suis. Alors est-ce que c’est vraiment nécessaire de me noter ma prise de poids (NORMAL) à chaque rencontre?
Ensuite, les fameux commentaires sur COMMENT je vais vivre mon accouchement. Je ne sais pas, mais selon moi, on peut dire que chaque personne est différente, et que chaque expérience est unique à la personne qui le vit. Alors, quand on me dit, ‘tu vas voir, tu VAS VIVRE ça’, sans laisser la possibilité que je puisse vivre AUTRE CHOSE que l’expérience précise mentionnée, c’est un peu lassant. Oui, une maman peut avoir le droit d’avoir vécu son ou ses accouchements de tel manière. Mais s’il vous plait, il y aurait-il la possibilité d’avoir moi aussi le droit de vivre mes propres expériences?? Et ne pas me rabattre le caquet avec le fameux (ch’pus capable!) ‘TU VAS VOIR’ quand je leur réponds, ben, je verrai ben comment MOI je vais le voir!?
Également, dans la même veine sur l’accouchement, je ne sais pas si on peut notifier la quantité d’instinct maternel et d’amour de la maternité quant à ce sujet, mais je ne dois surement pas atteindre la moyenne de passage. Les fameux récits d’accouchements. En général, c’est les mamans de 30 ans et plus qui me font ce genre de récit. En détail. En long et en large. Avec (inévitablement) la mention, c’est le mien le plus beau bébé du monde. De un, non ça ne m’intéresse pas. Ce n’est pas parce que je vais accoucher que je veux entendre toutes les histoires d’accouchement de la planète. D’autant plus que, qu’est-ce que tu veux que je réponde à ça? Ah ben… c’est merveilleux, très touchant, bla bla bla, que des phrases creuses. Si je veux en entendre, je le demanderai. Sinon, ben si je n’en parle pas, c’est probablement parce que je ne suis pas intéressée. Ensuite, la super mention du ‘plus beau bébé du monde’. Est-ce que ces femmes-là s’attendent vraiment à ce que je les approuve? Ben non, désolé de vous apprendre! Il y a de forte chance que ce soit Miss Party qui soit la plus belle. Ah, vous ne le saviez pas?...
Et finalement, les pires de tous, les commentaires qui n’arrêteront probablement pas avant l’adolescence, et encore, c’est avec de la chance, les fameux conseils sur ‘comment élever ton enfant’. Eille, ma fille n’est même pas née et j’ai déjà reçu une ship load de conseils sur c’est quoi la meilleure façon d’élever ta fille, selon n’importe qui. On s’entend, encore comme pour les récits d’accouchement, si je suis intéressée, je demanderai, mais sinon, je ne veux rien entendre!! De un, souvent, les gens ont des valeurs, des façons de vivre, etc. Et il y a autant de valeurs différentes que de personnes. Donc, logiquement, tes valeurs ne cadrent pas nécessairement avec les miennes. Ce qui ne veut pas dire automatiquement que ma vision des choses est mauvaise. D’autant plus qu’elle n’est même pas encore née. Mais quand on me dit que les rares choses auxquelles je tiens, que je défendrai bec et ongles et de la manière la plus violente qui soit s’il le faut, est mauvaise, parce que ben… tu vas voir! (traduction, je l’ai vécu comme ça, donc INNÉVITABLEMENT tu vas le vivre pareil, même si ça n’a pas été le cas pour plein de gens et parfois même, la majorité) Ça, ça me met… sur le cul. Encore là, je me retrouve dans l’impossibilité de vivre et d’agir à ma manière, car par un incroyable tour de magie, chaque personne possède une vérité unique et se sent dans le devoir moral de nous la communiquer. Et selon plusieurs témoignages, ces commentaires-là sont ceux qui reviennent le plus fréquemment. Quand on a un enfant, et un premier s’entend, il est d’une évidence qu’on ne sait rien, qu’on ne connaît rien et que la logique de certaines choses ne nous effleurerait certainement pas. D’autant plus que de manières générales, tout ce qu’on fait sera toujours mal aux yeux de quelqu’un. Et les ‘déjà’ parents sont donc en devoir moral de nous sauver…
Au final, les pires commentateurs, je risque peut-être de finir par en faire partie. Ceux qui ont des enfants. Ça doit détraquer quelques cellules du cerveau, c’est certain. Et avec l’âge, rien ne s’arrange, bien au contraire. Que ce soit sur la grosseur de ma bedaine, sur mon accouchement, sur les récits d’accouchement ou sur les façons d’élever ma future fille, rien n’échappe à la vigilance de ses bonnes âmes charitables. Et quand je dis que je risque peut-être par finir par faire partie de cette fameuse clique, c’est que chacun de ces commentaires dont on pourrait se passer sont fait en toute bonne foi, plein de volonté d’aide et inconscient de l’irritation qu’ils provoquent…
1 commentaire:
Bon dieu faite qu'elle accouche!!!!
elle pourrait enfin relaxer si l'ont peux dire.
Publier un commentaire