mardi 6 février 2007

Surprise!

Quand je suis revenu chez moi, j’ai trouvé ma blonde en pleine crise. Des cris, des larmes, tout ce qu’on peut vouloir, elle l’avait. Elle bougeait ses bras, les mouchoirs virevoltaient partout, ses larmes noyant le chat. Du plus bel effet. Je ne l’avais jamais vu dans cet état et elle me faisait un peu peur…

-T’arrives toujours en retard, hein, c’est ça, hein? Me cria-t-elle, bousculant quelque meuble. T’es jamais à l’heure, t’arrive super tard, tu m’aimes paaaaaaaaaaaas… dit-elle avant de fondre en larmes et s’enfuir dans notre chambre.

Je n’y comprenais rien. Rien du tout. Il était pourtant 3h de l’après-midi, je n’étais pas en retard, au contraire, j’avais une heure d’avance. Je m’avançai vers la porte de notre chambre où j’entendais toujours ma blonde gémir. Si ça continuait comme ça, elle allait pleurer toutes les larmes de son corps et n’en aurait plus pour d’autres occasions. En plus qu’elle allait tellement mouiller le parquet qu’il gondolerait sûrement. Pour le bien de mon plancher, je me devais de la consoler.

J’ouvris la porte, tel un batman lavalois, sans trop faire de bruits mais dès qu’elle m’entendit, elle cacha immédiatement quelque chose sous les couvertures de notre lit.

-Dis-moi qu’est-ce qui ce passe mon lapin, tu sais que je suis là, hein? Arrête de pleurer, ma bibitte d’amour, s’il-te-plaît… Crois-moi, sinon tu vas faire lever le vernis du plancher…

Elle continua à pleurer, couchée en petite boule sur le lit. De temps à autres, elle sortait le truc qu’elle avait caché puis partait à pleurer de plus belle. Je ne me prétends pas une lumière, mais l’ampoule s’alluma dans mon esprit. J’en conclus donc avec force d’analyse, que l’objet des malheurs de ma bien-aimée était le gugusse qu’elle cachait. Je ne pris ni une ni deux, je fis fi de la délicatesse qui est mon cheval de Troie habituellement et je lui sautai dessus afin de lui arracher l’objet maudit. Ma tendre moitié se débattit faiblement mais grâce à ma super-puissance masculine sans égale, je pus facilement lui voler le machin.

Un petit tube blanc, mince. Au bout, une petite fenêtre indiquant deux barres bleu.

Un test de grossesse.

-Et, et… je ne parvenais plus à articuler, tant l’émotion m’arrachait la gorge.

-Surprise, t'es maintenant papa, me hoqueta-t-elle entre deux larmes.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Ahh c'est ton fameux texte sur "l'objet" !!! Je réclame un trophée pour ma perspicacité.

Anonyme a dit...

une marionnette en forme d'autruches qui perds ses plumes, c'est-tu correct??
(et, si, je te reconnais, gna gna)